Il faut s'y attendre. Voici pourquoi.
Pour communiquer, les ordinateurs doivent envoyer des messages très longs et détaillés qui contiennent non seulement les données que vous essayez d'envoyer, mais aussi des métadonnées (données sur les données). Ces messages sont communiqués sous forme d'impulsions binaires qui sont transférées par divers supports. Dans le cas d'un câble Ethernet, on utilise l'électricité. Avec le WiFi, c'est la lumière ! (J'utilise ici la définition scientifique de la lumière, le rayonnement électromagnétique. Dans ce cas, des ondes radio).
Si ces messages sont corrompus pendant leur transit, ne serait-ce que par une impulsion, ils ne peuvent pas être utilisés. Votre routeur a les moyens de détecter, et même de corriger, certaines de ces pertes. Plus vous vous éloignez physiquement du routeur, plus la corruption du signal est importante. Votre machine devra renvoyer les paquets jusqu'à ce qu'ils soient correctement transmis. C'est ce qui fait qu'un signal fort est meilleur qu'un signal faible. Les meilleurs routeurs sont plus à même d'effectuer les corrections nécessaires, ou possèdent même des émetteurs-récepteurs plus puissants, ce qui les rend plus rapides.
Si vous avez un routeur compatible et les compétences nécessaires, vous pouvez essayer dd-wrt, le micrologiciel de routeur open-source. Une fois celui-ci installé, vous pouvez modifier les paramètres qui amélioreront les performances de votre routeur, mais vous risquez de le casser si vous ne faites pas attention. Procédez avec précaution.
La vitesse globale de votre réseau est limitée par de nombreux facteurs, notamment le nombre de personnes présentes sur le réseau de votre FAI dans votre région (WAN local), le type de câble physique qui relie votre WAN, la qualité de tous les routeurs le long de la route, les limites de bande passante fixées par le FAI, pour n'en citer que quelques-uns.