D'après ce que j'ai compris de ce phénomène, il affecte les longévité de l'entraînement plus qu'elle n'affecte le performance du moins d'après les observations d'un utilisateur final.
Les supports SSD ne peuvent écrire que sur des pages de fichier vides, mais ils ne peuvent effacer qu'un fichier. bloc (collection de pages, normalement autour de 128). Sans TRIM (que le système d'exploitation utilise pour indiquer au disque les pages et les blocs qu'il peut effacer en toute sécurité), le disque dur SSD doit déplacer des pages afin de libérer des blocs pour écrire de nouvelles données.
En résumé, le disque SSD doit effectuer plusieurs écritures physiques pour réaliser une écriture logique des données envoyées par le système d'exploitation. Il s'agit d'un phénomène appelé Amplification de l'écriture.
La question de la longévité entre en jeu si l'on considère que les disques SSD ont un nombre limité de cycles d'écriture/effacement par cellule (1 000 à 100 000 par cellule en fonction du support). Ce problème est quelque peu atténué par nivellement de l'usure qui consiste à utiliser automatiquement les cellules les moins utilisées d'un lecteur pour éviter une usure inégale, mais l'amplification de l'écriture limite l'ampleur du nivellement de l'usure. Le nivellement de l'usure entraîne également une certaine amplification de l'écriture (en raison de la nécessité de déplacer des données qui ne changent pas dans certains scénarios).
Comme il n'y a toujours pas de pièces mobiles dans le disque SSD, il sera évidemment beaucoup plus rapide qu'un disque normal, même avec ces problèmes. Cependant, le relatif vers un lecteur non affecté peut être plusieurs fois plus lente en fonction de l'ampleur de l'amplification de l'écriture.